Retour sur une fête de la nature 2020 mémorable

Publié le 8 Novembre 2020

A J-7, la météo prévue était exécrable, de quoi se dire que tous les efforts déjà fournis depuis un mois seraient vains. Sans compter une éventuelle mauvaise surprise du satané corona virus… Mais il n’en a rien été, le soleil était au rendez-vous toute la journée grâce au vent un peu frais.

Dimanche 11 octobre 2020 à 10 h, les premiers visiteurs se manifestent tandis que les derniers préparatifs se terminent ; ici un petit panneau manquant, là un dernier réglage des boucles sonores. Dès lors, l’affluence ne cesse pas jusqu’à la tombée de la nuit, sauf bien sûr à l’heure du déjeuner et de la sieste. Pourtant, pas mal de visiteurs ont prévu leur pique-nique et profitent du soleil. L’occasion de lever aussi un peu la tête en l’air et d’identifier un vol de vautour fauve au dessus de la Sylve.

La tente au milieu de la prairie constitue le point d’accueil des visiteurs après que ceux-ci ont cheminé en toute quiétude à travers le bois. En autonomie, cette première étape leur permet de découvrir quelques installations que je nomme land-art modeste, consistant en des sculptures à la tronçonneuse et assemblages de rondins de pin d’Alep. Champignons, crayons, dragons… Quelles autres élucubrations cet hiver 2020-21 verra t il surgir ? Ecouvillons, goupillons, trublions ?…

Sous la tente, quatre points d'intérêt : le stand LPO, le stand hérisson, le stand du refuge de la Sylve et la table du jeu d’identification des graines. Merci à toutes les personnes qui ont animé ces stands toute la journée, orienté, conseillé, informé… Sylviane, Martine, Marie-France, Loraine, Pascale, et surtout Martine V. et Babeth !

D'autres attractions sont disséminées sur le terrain : 

  • Un atelier sonore racontant l’histoire du martinet noir, un oiseau assez incroyable. Allongés en cercle sur des transats ou dans l’herbe en regardant, ou pas, le mobile animé par le vent ;

  • Un atelier sonore d’extraits des chants des 36 espèces rencontrées au refuge ;

  • Un atelier de création poétique ou graphique ;

  • Un sentier botanique et sa découverte de dernière minute, la Spiranthe d’automne ;

  • Un nichoir de démonstration ;

  • Des nids en exposition ;

  • Un portique pour les plus jeunes et un grand espace libre pour courir et s’amuser dans le bois, sans compter la balançoire installée dans les arbres qui a eu, paraît-il, un grand succès même auprès des grands

En fin de journée, l’association Goupil connexion arrive pour libérer, devant 70 personnes restées pour l’occasion (malgré la fraîcheur de la tombée de la nuit), quelques oiseaux soignés à l’hôpital de l’association, basé à Laroque près de Ganges. Pour ce dernier relâcher de la saison au refuge de la Sylve, Marie-Pierre Puech a réservé quelques pigeons et deux chouettes hulotte. Souhaitons-leur longue vie dans les parages.

Un verre de l’amitié clôt cette belle journée et se prolonge tard entre personnes heureuses d’être là et d’échanger.

Nous n’avons pas pu compter précisément tous les visiteurs, mais nous savons qu’il y en a eu au minimum 160 ! L’analyse des bulletins de l’enquête de satisfaction a montré une majorité de très bons retours et d’encouragements à continuer. Nous avons également pensé à plein d’autres choses pour améliorer la formule. Espérons que le virus nous permettra de mettre ces idées en œuvre dès le printemps prochain. Souhaitons qu’à cette occasion la municipalité de Vacquières manifeste un intérêt pour cette animation sur son territoire, gratuite et sans rien à vendre...

 

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